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source internet du 30 Décembre 2009 ‘Le tarot expliqué’


source internet

LES TAROTS

L’origine du mot est aussi mystérieuse que le jeu lui-même. Antoine Court de Gébelin (1719 – 1784), pasteur protestant, occultiste et franc-maçon, estimait qu’il venait d’une expression égyptienne, Ta-Rosch, qui signifie « science d’Hermès ». Ainsi était-il dessiné la voie royale qui mène de l’homme à l’initié et de l’obscurité à la lumière de la Connaissance. Il affirmait que le jeu, ou du moins ses vingt-deux lames dites « majeures », remontait au temps des pharaons et qu’il aurait été transmis aux hommes par le dieu Thot, messager de ses pairs, également considéré comme l’inventeur de l’écriture.
Ce raisonnement, très en vogue au XVIIIème siècle, s’appuie sur plusieurs éléments que nous pouvons résumer de la façon suivante : Thot était identifié par les Grecs au dieu Hermès. Sous le nom d’Hermès Trismégiste (trois fois grand), s’est développée une abondante littérature grecque concernant l’astrologie et les sciences occultes, les vertus secrètes des plantes et des pierres et une magie fondée sur ces connaissances. A côté de ces traités magico-religieux se développa, sous le même nom, une littérature philosophique importante. Durant l’empire romain, ces textes ont été réinterprétés, notamment par l’École d’Alexandrie en Égypte à la lumière de la philosophie grecque, en particulier celle de Pythagore et de Platon. Les écrits les plus fameux qui sont parvenus jusqu’à nous, à savoir l’Asclepius et le Corpus Hermeticum, sont datés de 100 à 300 après J.C.
Au IIème siècle, les érudits croyaient fortement à la sainteté et à la pureté des Anciens, estimant que les premiers penseurs étaient plus proches des Dieux que leurs successeurs, d’où la forte résurgence du pythagorisme. L’époque vénérait donc par-dessus tout les Egyptiens, considérés comme des ascètes étant à l’origine de toute sagesse et dont les temples fonctionnaient encore. L’engouement qu’ils suscitaient était conforté par les descriptions relevées dans l’Asclepius des procédés utilisés pour animer les statues des dieux et, surtout, par l’émouvante prophétie annonçant la fin de leur antique et mystérieuse religion.
Lactance au IIIème siècle et Augustin au IVème siècle, deux honorables Pères de l’Eglise, ont cautionné sans réserve cette idée, séduits par les analogies étonnantes qui résident entre certains textes comme le Poïmandrès et les écrits bibliques tels la Genèse en particulier pour ce qui concerne la création du monde. Rappelons que Moïse lui-même était supposé avoir reçu son éducation des Egyptiens. Il aurait transmis sa Connaissance divine sur la création et l’organisation du monde et du Cosmos à son peuple notamment par l’intermédiaire d’un « alphabet » de vingt-deux lettres. Eliphas Lévi affirmera, beaucoup plus tard, que chacune d’entre elles correspond à une lame majeure du tarot.
C’est ainsi que l’Egypte et sa religion furent confondues avec la religion hermétique du Cosmos. A la Renaissance, la redécouverte des mystérieux recueils d’Hermès Trismégiste traduits en italien par le religieux Marcile Ficin pour Cosme de Médicis, fit croire aux érudits qu’ils disposaient d’un témoignage authentique de la philosophie et de la magie égyptiennes remontant à la plus haute antiquité. Un nom mythique associé à des révélations gnostiques et des traités et recettes magiques, l’aval prestigieux des Pères de l’Eglise : il n’en fallait pas plus pour en faire un personnage véritable, un prêtre égyptien de la plus haute antiquité ayant écrit lui-même tous ces ouvrages.
Les vingt-deux lames majeures du tarot représentent, symboliquement, les principes régissant le monde et le Cosmos énoncés dans le Corpus Hermeticum et le chemin de l’Homme à travers ces réalités transcendantes. C’est un traité de philosophie en images, procédé mnémotechnique très en vogue à l’époque et ce, depuis la fin du Moyen Age.
Le jeu peut avoir plusieurs compositions, de cinquante-deux à soixante dix-huit cartes. Les plus passionnantes sont, sans conteste, les vingt-deux lames majeures, dites aussi triomphes ou « arcanes » car leur signification profonde est cachée. Inspirée de l’ésotérisme chrétien, elles décrivent les principales forces qui doivent gouverner les hommes afin qu’ils parviennent à la sagesse. Elles expliquent le lien qui existe entre « ce qui est en bas », l’homme, et « ce qui est en haut », le Divin.
Le Bateleur est un jeune homme debout devant une table. Il tient une baguette en sa main gauche levée, symbole de l’évolution de la matière. Sa main droite, munie d’une pièce d’or, est dirigée vers le bas et représente l’esprit qui pénètre la matière. Il représente, globalement, tout principe d’activité. Sa tête est coiffée d’un chapeau à larges bords dont la forme évoque le lemnicat, signe représentant l’infini : c’est l’intelligence sans limite. La table, devant lui, n’a que trois pieds, ceux du monde visible, le quatrième étant dans le monde invisible). Sur cette table, la besace est destinée à contenir ce que la Bateleur va acquérir au cours de sa vie ; les poids vont peser les événements, les dés représentent le hasard et la chance. Couteau, pièces, gobelet et baguette évoquent les quatre éléments : feu, terre, eau et air.
La Papesse est assise, hiératique et silencieuse. Son manteau bleu, couleur de la spiritualité, recouvre la force et la vitalité représentée par sa robe rouge. Sa tiare à trois étages symbolise les trois étapes qui mènent à la Connaissance, le livre ouvert sur ses genoux. Derrière elle, un voile couleur chair masque l’entrée du Temple car l’homme doit chercher seul la vérité. Elle sait qu’il existe un autre monde au-delà de notre conscience.
L’Impératrice est également assise, mais sur un trône visible, couleur chair, ce qui signifie qu’elle comprend les problèmes des hommes. Sa couronne coiffée de rouge indique son activité intérieure d’où naît l’intelligence. Par son sceptre, elle indique son règne sur les trois mondes : le ciel, la terre et le monde intermédiaire, le temps et la matière. Alors que la Papesse apparaissait secrète, muette, l’Impératrice est lumineuse et ouverte. Elle ne s’adresse pas qu’aux initiés mais à tout homme de bonne volonté.
L’Empereur a la mine sévère du guide qui veille à l’accomplissement du destin : il dirige le monde. Son action est au service de son intelligence, chez lui, la sagesse s’allie à la force. Sur son écu, posé à terre, l’aigle regarde dans la direction opposée afin de parfaite l’équilibre des contraires. Il règne sur le concret, construit à la fois le monde et l’homme. Il s’intéresse aux questions spirituelles – son vêtement est bleu – mais l’action (le manteau rouge) l’emporte sur la réflexion. Il n’est cependant pas brutal, mais domine par l’intelligence, le cœur et la raison. Le Pape est assis sur un trône blanc, couleur de pureté car sa domination est occulte.
Initiateur, il connaît les secrets mais attend qu’on vienne les lui demander. Il est assis entre deux colonnes, symbole de l’élévation de l’homme vers Dieu. Il travaille dans le monde matériel mais reste spirituel et consacre son énergie à aider les autres. Symbole de l’évolution morale et spirituelle, de l’ordre, du contrôle de soi, il concilie et adapte la science religieuse aux besoins des croyants, représentés agenouillés devant lui et d’une taille très inférieure à la sienne.
L’Amoureux est un jeune homme qui hésite entre deux femmes, l’une est jeune, blonde et souriante et vêtue du bleu de la spiritualité, l’autre – qui semble l’attirer davantage – est plus âgée et vêtue de rouge, plus active et énergique. Il est le Bateleur à la croisée des destins, un pied tourné dans chaque direction, symbole de son hésitation. Il doit choisir entre le vice et la vertu. Le soleil blanc, indice de pureté, dispense des énergies qui vont lui permettre de se déterminer. Cupidon s’apprête à l’aider dans son choix. Cette lame incite à se connaître soi-même, elle pose le problème du déterminisme et du libre arbitre ainsi que celui du manque d’expérience.
Debout dans le Chariot triomphal, le Bateleur a enfin choisi sa voie. Il a appris à se connaître et va de l’avant, tiré par l’action et par l’esprit. Il a résolu ses conflits, établi l’équilibre du corps et de l’esprit. Sa couronne d’or montre qu’il règne sur le monde physique, intellectuel et spirituel. Son air martial rappelle que la guerre qu’il a menée en lui-même n’est pas terminée. Son vêtement est rouge, donc il continue à être dans l’action mais son armure bleue le protège car l’esprit triomphe de la matière.
Comme l’Impératrice, la Justice est assise de face sur son trône. Elle a troqué le sceptre et l’écu contre une épée et une balance. A cette étape, l’homme entreprend son évaluation intérieure en pesant chacun de ses actes et en estimant ses expériences pour leur redonner leur juste valeur. Les plateaux de la balance rappelle la dualité du monde et l’équilibre que l’homme doit conserver. L’épée représente le pouvoir temporel apte à faire régner l’équité parmi les hommes. Il y a peu de couleur chair dans cette lame, preuve que la matière y est peu représentée. La couronne d’or indique que la Justice tient son pouvoir du Divin. Son trône est massif et inébranlable et ses deux colonnes, réunies par un voile, symbolisent le travail de la pensée sur elle-même. L’homme, face à lui-même, est appelé à mettre de l’ordre dans sa vie et dans son jugement. Il peut agir selon son libre arbitre mais la loi est supérieure à lui. L’Hermite est le sage qui se retire dans le désert pour être en tête-à-tête avec lui-même et descendre au plus profond de son âme. La spiritualité, exprimée par le manteau bleu, contrôle les passions dégagées par la robe rouge. Ayant rétabli l’ordre en lui-même, il chemine en solitaire à l’intérieur de lui-même, muni de son bâton qui symbolise sa route et son combat contre l’injustice. De la lanterne jaillit la lumière qui éclaire les ténèbres mais celle-ci ne peut être vue par tous car elle est susceptible d’aveugler. Il est donc préférable de garder pour soi toute expérience mystique. Le rayonnement de la lanterne est aussi celui de l’intelligence personnelle de l’homme, son illumination individuelle. Seul face à lui-même, l’Hermite est un philosophe, un sage initiateur détaché des passions qui apporte son savoir et sa force intérieure.
La Roue de fortune a six rayons animés par la force divine. Elle est le symbole du mariage de l’âme humaine avec l’esprit divin. Elle rappelle les rythmes qui gouvernent les hommes, l’évolution du monde, l’éternel recommencement : c’est la ronde de l’univers, le jour qui succède à la nuit, la mort à la vie, c’est tout et le contraire de tout. Elle personnifie le destin, les cycles qui reviennent sans fin avec les mêmes joies et les mêmes épreuves.
La Force est une jeune femme mince car sa puissance est faite de douceur et de patience. Sa force est intérieure, elle est faite de bravoure et peut dompter par sa volonté seule les forces de l’inconscient. Sa coiffe en forme de lemniscat rappelle le chapeau du Bateleur. Sans effort, elle tient ouverte la gueule du lion car son arme est l’amour, elle personnifie la victoire de l’esprit sur la matière. Elle ne tuera pas cet animal car elle sait qu’il n’est pas nécessaire de donner la mort à ses ennemis pour les neutraliser, il faut plutôt essayer de s’en faire des alliés et utiliser leur énergie débordante. La Force est active et positive, elle capte la violence des instincts et les canalise. Elle est le triomphe de l’intelligence sur la brutalité.
Le Pendu est un sage, il a compris la vanité des ambitions terrestres et se sacrifie volontiers pour autrui. Son visage souriant et détendu montre qu’il n’est pas soumis à la torture. Il ne touche pas la terre car il s’est volontairement soustrait à ses influences intérieures et matérielles, mais son pouvoir spirituel est immense. Ses pieds et ses poings sont liés mais la volonté divine le dirige. Son âme est suspendue, solitaire, entre le ciel et la terre et la corde qui le lie représente le moyen et le désir de l’ascension. Les arbres qui forment la potence unissent le ciel à la terre et inversement, rappelant que la Table d’Emeraude, texte fameux attribué à Hermès Trismégiste, enseigne que « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ».
Le treizième lame du tarot est souvent baptisé « la Mort » mais, et c’est sa particularité remarquable, elle est l’arcane sans nom. Le fait de pouvoir nommer un être ou une chose donne une emprise sur cet être ou cette chose. C’est la raison pour laquelle on donne aux initiés un nom secret, qui ôte à quiconque la possibilité d’exercer un pouvoir sur eux. La Mort destructrice n’a pas de nom puisqu’elle est opposée au Verbe créateur. Cependant, cette lame ne représente pas la mort physique, mais plutôt la transformation du néophyte en initié. Le noir de la terre sur laquelle marche le « squelette » représente l’oubli, qui est la nuit de l’inconscient. A l’oubli succède le souvenir, au sommeil succède l’éveil, à la mort succède la renaissance : c’est un rappel de la Roue de fortune. La faux jaune à lame rouge symbolise l’action consciente qui tranche les liens entre le moi et le corps physique. Le « squelette » a le pied gauche coupé, ce qui symbolise sa libération : il s’est coupé de ses liens terrestres, de son passé afin d’être indépendant mais les touffes d’herbe bleu et jaune font entrevoir une renaissance dans le monde spirituel. L’apaisement des passions terrestres donne l’indépendance et la liberté nécessaires à l’acquisition de la lucidité.
Tempérance est une femme ailée, mais sans couronne, donc sans pouvoir spirituel ou temporel. Elle verse pourtant de l’eau, origine de la vie, d’un vase bleu, donc spirituel, dans un rouge, susceptible de la transformer. Après l’Arcane sans nom, où s’est opérée l’œuvre au noir des alchimistes, avec Tempérance commence l’œuvre au blanc par la transmutation de l’eau, qui purifie la matière. La régénération apportée par cet ange permet à l’home de s’élever vers le Divin. La lame annonce le passage d’un état inférieur à un état supérieur. L’homme est encore dans les contraintes de la matière, mais il tend à s’en dégager. Il va retrouver sa liberté de conscience après avoir triomphé de nombreuses épreuves.
Le Diable, dont les ailes bleues rappellent l’état divin d’origine, est Lucifer, ange déchu sans réalité propre et qui n’existe que par et à travers l’homme, qui a corrompu ses instincts primitifs. Son épée est sans garde, donc difficile à tenir, est en contact avec le divin mais reste toutefois matérielle car le désir d’action du Diable se limite à la matière, sur laquelle reposent ses pieds. Les diablotins enchaînés, donc asservis aux contraintes de leurs passions charnelles, représentent les forces positives et négatives de l’instinct. Si l’homme veut sublimer ses passions, il doit transformer l’énergie sexuelle en force créatrice. La sexualité ne doit cependant pas être méprisée car elle est le seul moyen de transmission de la vie terrestre. Tous les hommes possèdent en eux une force génératrice mais ils ignorent souvent comment l’utiliser.
La Maison-Dieu présente une tour qui symbolise l’ambition terrestre, le désir humain de se rapprocher de la puissance divine. Comme le Diable qui veut se hisser à la hauteur de Dieu par des moyens matériels, elle manifeste l’œuvre de l’homme rempli d’orgueil. La foudre représente la justice divine. Dieu punit l’homme qui se divinise, grisé par le pouvoir et les moyens magiques. Mais la puissance divine est justicière tout en étant bénéfique car génératrice. La destruction de la tour permet de séparer l’utile de l’inutile afin que naisse une vie meilleure. Remarquons que seul le sommet de la tour est foudroyé, non l’édifice entier car les erreurs psychiques peuvent être surmontées, au prix du sacrifice des idées reçues.
L’Etoile représente la Tempérance nue comme la Vérité sortant du puits. Elle participe en pleine conscience au cycle de l’évolution. Tempérance transvasait un fluide d’un réceptacle à un autre, la jeune femme de l’Etoile les remet en circulation afin de nourrir l’humanité. Elle redistribue ce qu’elle a reçu. Il n’y a plus de dualité, l’Etoile est en union avec le Cosmos. C’est le premier arcane concernant le ciel et le cosmos. Arrivé à ce point, l’homme n’a plus à choisir sa route comme devait le faire l’Amoureux, son sort jusqu’à la Connaissance est tracé dans le ciel.
La Lune, arcane cosmique, la seule à ne contenir aucun personnage, est la parfaite représentation du principe féminin et de ce qui en découle. Elle symbolise la périodicité et le renouvellement permanent, mais c’est aussi la partie impalpable de l’individu, son inconscient. Après l’Etoile de l’évolution, la Lune invite à opérer un retour vers le passé, les origines de la vie voire le foyer de notre enfance. Elle rappelle que le futur découle du passé, tous deux indissolublement liés.
Le Soleil, emblème du Dieu majeur dans toutes les civilisations, représente l’esprit universel, l’intelligence cosmique. Source de chaleur et de vie, il symbolise la résurrection et l’immortalité. Si la Lune disperse les énergies, le Soleil les concentre, matérialise l’inspiration. Il est le triomphe de la matière, la connaissance, le savoir-faire. Pour l’alchimie, il est le début de l’œuvre au rouge, troisième partie du Grand Œuvre.
Le Jugement est annoncé par un ange fait de la même matière que l’homme, qui montre que chacun peut acquérir les ailes de la spiritualité s’il sait garder l’équilibre durant son ascension. Le néophyte, présenté nu et de dos car il est l’androgyne retrouvé puisqu’il n’y a plus de dualité, a vécu des épreuves initiatiques et, ayant franchi la dernière avec succès, renaît enfin d’un sépulcre vert, symbole de vitalité, couleur du Paradis terrestre. C’est la résurrection de la chair, mais c’est aussi et surtout une renaissance spirituelle. Dans cet arcane, l’ange n’est pas le juge mais seulement le héraut qui annonce à l’homme qu’il est temps de jeter un regard en arrière sur sa vie et d’en tirer profit.
Le Monde est représenté par des éléments divers reliés indirectement. La couronne est une mandorle, figure géométrique en forme d’amande dans laquelle s’inscrivent en général tous les personnages sacrés. C’est le Paradis retrouvé, le retour parfait à l’infini. Elle est aussi l’œuf cosmique, symbole universel du monde et de sa création. Au centre, la femme ou l’hermaphrodite danse. La danse religieuse et cosmique est un rite d’identification au Créateur et à la création qui rappelle l’action de Dieu.
Le Mat, appelé parfois « le Fou », est l’homme qui est passé par toutes les étapes de l’évolution et est parvenu à l’échelon supérieur. Depuis qu’il a franchi le seuil entre les deux mondes, il est loin du raisonnement des autres hommes, qui ne le comprennent plus. La raison humaine semble conduire à une impasse philosophique car elle est incapable d’imaginer un Dieu qui ne lui ressemble pas. Initié, il fait preuve d’humilité absolue car il sait toute la relativité de son savoir. Il a cru trouver et comprendre, mais il sait désormais qu’il doit chercher encore. La vie sommeille dans le minéral, s’éveille dans le végétal, s’organise chez l’animal et s’analyse chez l’homme puis, tout à coup, au-delà de l’homme on se trouve devant le Grand Inconnu. Il faut alors erreur dans la nuit, espérant que l’évolution permettra à l’homme d’atteindre la Sagesse suprême. C’est la liberté du Mat qui lui permet d’avancer. Cet arcane est celui de l’irrationnel antérieur à la naissance et postérieur à la mort. C’est aussi celui de la sagesse, qui nous met en garde contre les divagations de l’esprit en nous conseillant de ne pas sortir de nos limites.
(Source : Connaître et pratiquer les tarots, Sylvie Simon, Paris 1995)

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